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Le Petit cours d'actu
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6 mars 2010

Mon président à moi c'est le plus fort - partie 1

À huit ans, je voulais être président de la République. C'était la semaine juste avant de vouloir devenir cosmonaute et juste après ma passion pour le tricot. Je me voyais régner en maître sur la France depuis mon fauteuil à l'Élysée mais comme l'a appris Nicolas Sarkozy, le job est loin d'être aussi paradisiaque qu'on l'imagine.

La dernière fois que Nicolas Sarkozy s'est montré au salon de l'Agriculture, la puanteur des vaches et des paysans ont failli le faire tomber dans les pommes. Fragilisé, un malotrus l'avait attaqué verbalement sans aucune pitié. La suite tout le monde la connaît. Si Nicolas Sarkozy attend déjà avec impatience le prochain salon international de l'horlogerie de luxe qui se tiendra à Paris en novembre, il appréhende chaque année celui avec les meuh-meuh. "Pourquoi on n'envoie pas Miss France ? Elle représente la France elle aussi", a tenté de négocier le chef de l'État avec Claude Guéant. En vain.

Résultat : après avoir repoussé l'échéance d'une semaine, le président de la République ne pouvait plus faire l'impasse de ce rendez-vous politique traditionnel. Puis il lui vint une idée de génie : "Pourquoi ne pas faire comme à Haïti ou en Vendée ? Là bas aussi ça pue et y a des pauvres !". Nicolas Sarkozy a donc survolé le salon de l'Agriculture ce matin, saluant, avec un grand sourire, le monde paysan et lui apportant tout son soutien. "NE VOUS EN FAITES PAS POUR LA VENDEE ! ON REMBOURSERA VOS PERTES ANIMALES", beugla le président pour essayer de se faire entendre. Le problème c'est qu'en bas ça n'a pas eu l'air de leur faire très plaisir.

En atterrissant devant la porte de Versailles où se tient le salon et s'apprêtant à monter dans sa voiture, le président fut interpellé par un agriculteur : "T'es digne d'être président, toi !". Radar bouseux actionné, le président sentit son coeur cesser de battre, l'angoisse réapparaître comme l'année passée mais il surmonta sa peur et lança : "Ta gueule consanguin !". Alors, il se sentit mieux, la presse aussi, et il se dit qu'il avait bien géré la situation. "Tu sais Claude, dit-il dans la voiture en direction de l'Élysée, j'ai bien fait de pas poursuivre ma carrière dans le tricot. Ce job est vraiment fait pour moi."

Voilà le Petit cours d'actu c'est fini. La prochaine fois dans "Mon président à moi c'est le plus fort", Nicolas Sarkozy sacrifiera deux de ses Rolex pour renflouer les caisses vides de l'État grec. Trop fort !

 

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- Comment s'appelle cette espèce bovine ?

- Ce sont des agriculteurs, monsieur le Président.

- Oh... En tout cas ils ont le poil soyeux, c'est beau à voir.

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