The irish dream

Un après leur refus de signer le traité de Lisbonne, les Irlandais auraient selon un récent sondage changé d’avis. Mais en fait qui sont-ils ces Irlandais ?

Voilà un peuple qui a vécu des années sous les félicitations et les louanges de ses camarades européens. « Oh mais les Irlandais, ils sont tous roux et alcooliques ! » Oui mais, ils ont une bonne croissance. Qu’elle était belle cette Irlande des années 70 à 2000 : pas de chômage, une bonne industrie et une bonne économie, et même une bonne guerre civile pour pas avoir trop de bouches à nourrir. The irish dream, on se demande même pourquoi Kennedy a fui ce nirvana celte.

Mais tout ça, c’était avant la crise financière. Toutes les économies du monde se ramassaient par terre et gémissaient de douleur. Dans leur île, les Irlandais étaient de plus en plus isolés. « What is that ? » (« Qu’est ce que c’est que ça ? ») demanda un jour un Irlandais en voyage à Paris. « Ben c’est un pauvre » répondit l’homme du continent. Aussitôt l’Irlandais comprit qu’il était différent et aussitôt il entreprit de faire son possible par ne pas être rejeté de l’Union européenne. Il s’attela alors à avoir une économie qui s’effondre : chose faite avec une chute de 4% du PIB irlandais, un record dans le monde. Revenons donc sur ce fameux problème de la Constitution européenne. Selon un sondage paru ce weekend deux tiers des Irlandais approuveraient désormais ce texte.

Qu’est ce qui a changé ? C’est tout simplement que l’Irlande n’a plus depuis la fin de la guerre civile, d’émeutes, ce qui la différencie de l’Italie, de la Grèce ou de la France. Elle n’a plus d’attentat, comme on peut encore en voir en Espagne. Il n’y a plus de prêtres négationnistes, de tueurs de nourrissons, de « chef de la télévision publique totalement indépendante », bref l’Irlande n’était plus européenne. Alors bravo à vous, amis celtes, vous êtes maintenant sur la bonne voie pour devenir de VRAIS EUROPÉENS.

Voilà le Petit cours d’actu c’est fini, vous pouvez sortir en récré. La prochaine on verra pourquoi le Guatemala n’a aucune chance de rentrer dans l’Union européenne.