Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Petit cours d'actu
Le Petit cours d'actu
Publicité
Archives
21 septembre 2009

Clearstream II : La Vengance de Nicolas

L’ancien premier ministre, Dominique de Villepin, comparaît - une nouvelle fois - aujourd’hui dans l’affaire Clearstream. Il est accusé d’avoir fomenté un complot contre Nicolas Sarkozy à l’époque de la campagne pour la  présidentielle de 2007. Loin des spéculations et des analyses des précédents évènements de ce procès, le Petit cours d’actu a décidé de mener l’enquête sur ce procès.

À la barre des accusés : Dominique de Villepin, ex-super beau gosse premier ministre au bilan aussi peu chaotique que Raymond Domenech en Equipe de France. Côté martyrs : Nicolas Sarkozy, président de la République et symbole de la rupture. Rupture, parce que contrairement à son prédécesseur, plus enclin à subir le joug de la Sainte Justice, Nicolas Sarkozy, lui, prend malin plaisir à se servir du glaive de la dite Justice pour pourfendre ses ennemis. Ceux qui ont tenté de l’empêcher d’accéder au pouvoir comme De Villepin, ou ceux qui osent brandir des pancartes devant sa magnifique personne. Si le chef de l’Etat est (quasi)irresponsable juridiquement, il peut condamner. Vive la Constitution !

de_VillepinNicolas Sarkozy, opportun, en profite donc pour attaquer tous ceux qui depuis des années l’humilient. Il y a 40 ans, un jeune homme du nom de Gaston Fragile, l’avait traité de « demi-portion » à la cour de récré. Vengeance présidentielle : le mécréant est condamné à perpétuité pour discrimination à l’encontre des personnes de petite taille. Et cet épicier arabe près du Bois-de-Boulogne qui lui a vendu un jour un grille-pain dysfonctionnel ? Passé à la guillotine pour atteinte à la vie d’autrui. En prime, la DGSE l’a gratifié d’un tampon terroriste, cadeau de la maison.

Tout va pour le mieux donc dans la meilleure des justices sarkoziennes et Dominique de Villepin n’a pas à s’en faire. Même si le président a le pouvoir de corrompre certains magistrats, d’éradiquer la fonction de juge d’instruction, il ne pourrait pas atteindre l’intégrité des jurés nommés. Neuf (plus un) jurés nommés dans le plus grand hasard… et tous mesurant moins d’un mètre soixante. Bizarre…

Voilà le Petit cours d’actu c’est fini. La prochaine fois, Roland Courbis nous parlera de son amour pour la justice.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité